Mon bilan 2025
Mon bilan 2025 ou mes apprentissages de 2025.
Je n’ai jamais fait de bilan, jamais.
Je laissais ça à d’autres. Pourquoi? Je n’en suis pas certaine… Peut-être parce que je ne mesure pas ma vie par les bons et les mauvais coups… peut-être que sans m’en rendre compte, j’étais en mode « spontanée ».
C’est beau la spontanéité. René, mon enseignant au cours de moral de secondaire 5 avait écrit dans mon bottin de finissants: Garde ta belle spontanéité. :)
Mais si j’y réfléchis, dans cette qualité remplie d’authenticité et de transparence, il y a aussi la réactivité et y a également un certain manque de discipline.
C’est vrai que je n’ai guère eu beaucoup de discipline (au grand désespoir de mon père)… Ça va peut-être avec les bilans ?
Être disciplinée c’est poser des actions jour après jour après jour avec constance, régularité. Les actions répétées modèlent notre vie, alors un choix conscient d’actions mènent assurément à une vie consciente, non? Mieux vaut des actions choisies que des réactions spontanées, sans enlever toute la naïve vertu à la spontanéité, je tiens à préciser.
La réactivité, c’est quand « l’émotionnel » mène le bal. C’est agir en fonction de ses fluctuations émotives, totalement le contraire du choix conscient. Mais d’une certaine façon, c’est aussi à travers les mots prononcés qu’on prend totalement conscience de ses pensées (ou des leurs…).
La parole est la matérialisation des pensées. Il est donc primordial de les soigner et de les « discipliner ». Vous vient-il en tête la même chose que moi? Le fameux « Mes paroles ont dépassé mes pensées » Pas vraiment n’est-ce pas? il s’agissait bien de réelles pensées, issues de la réaction de la partie blessée (spontanément). Pourrait-on dire alors, mes paroles ont dépassé les pensées de ma part consciente et disciplinée? ;)
…
L’introspection est l’interrogatoire du soi au mental. Mais l’outil d’interrogation étant le mental lui-même, on peut logiquement s’attendre à ce que les réponses soient un peu perverties…
Les malaises du corps sont carrément les réponses d’un interrogatoire subtil à nos pensées. Et les schémas répétitifs (on ne note réellement que les plus désagréables) pourraient être considérés comme étant la réponse énergétique (vibratoire) à nos pensées (qui se seront éventuellement matérialisées au 1er degré - La Parole et au 2e degré - L’action).
J’en reviens donc à mon bilan. Ce moment où je me permets non pas de juger les bons et les mauvais coups de l’année, mais plutôt de projeter dans le futur ce que j’ai envie de garder, comme une direction, un cap que je tiendrai. Les « mauvais coups » ne sont évidemment pas à répéter, mais ils sont de merveilleux enseignants à garder en mémoire plutôt que d’essayer de les rayer (par honte ou par culpabilité?).
Les distorsions physiques et les schémas aberrants de 2025 m’ont forcé à regarder très profondément en moi. J’ai été terrassée par la tristesse d’une petite fille blessée et humiliée. Un petit coeur qui n’a pas été entendu ni respecté. Quand on parle des croyances limitantes qui s’immiscent insidieusement, il est question de ce qu’on s’est fait à soi-même, de ce qu’on a crû de soi et de la manière « spontanée » que ces croyances ont dicté notre vie. Pour cesser la réactivité, on doit rencontrer ce qu’on cherche à protéger et pour établir une discipline, il faut être convaincue qu’on en vaut l’effort.
En 2025, j’ai vraiment écouté mon corps et regardé droit dans « les yeux » les situations répétées et injustes qui se sont présentées. Et j’ai plongé là où ça fait mal, là où il y a les réponses. J’ai bercé la petite fille, j’ai séché ses larmes, je l’ai écouté et je lui ai surtout accordé toute ma confiance en ses forces, en sa sensibilité et en sa spontanéité qui, désormais, peut tout à fait être disciplinée et consciente, alors qu’elle n’aura plus à recourir à la réactivité pour se faire voir et entendre.
Mon bilan de 2025 ou plutôt ce que je garderai de cette année tel un gouvernail, c’est que je décide consciemment de mes choix, j’assume mes exigences, mes standards et j’arrête de chercher ma place, car elle est là où je suis, en tout temps. Je choisis d’adopter non pas la croyance, mais la certitude que mes désirs sont justes, que ma détermination est la gardienne de mes valeurs et non la toquade d’un esprit obtus. Et parce que je cesse de me rapetisser, de m’effacer, pour Buddhi et pour moi, en 2026, je vois grand!
Je vous souhaite un merveilleux temps des Fêtes, « l’entêtement » de croire en vous et la plus douce et belle projection de votre bilan.
Avec tout mon amour,
Josée XX